L’eau douce est essentielle au maintien de la vie. Les Territoires du Nord-Ouest (TNO) ont la chance de disposer d’eau douce en abondance. Cette eau est essentielle à la santé de l’écosystème, et le bien-être social, culturel et économique des Ténois dépend de l’eau et des écosystèmes aquatiques pour leur subsistance, leurs loisirs et leurs transports.
De nombreux Autochtones considèrent l’eau comme un cœur, donnant la vie aux humains, à la faune, aux poissons et aux plantes. Tous les Ténois ont la responsabilité de veiller à ce que notre utilisation des terres et de l’eau ne nuise pas à l’eau et aux écosystèmes aquatiques dont dépendent les humains, les plantes et les animaux. C’est ce qu’on appelle la gestion des eaux.
Compte tenu des pressions croissantes exercées sur l’eau et les écosystèmes aquatiques aux niveaux régional, national et international, les résidents reconnaissent qu’il faut prendre des mesures sans tarder en vue d’assurer la pérennité de l’eau et des écosystèmes aquatiques pour les générations futures. La surveillance de l’environnement et les activités de recherche servent de fondement à la prise de décisions judicieuses en matière de gestion de l’eau dans les TNO. Les partenariats et la gestion de l’eau permettent aux Ténois de travailler de concert pour s’assurer que les eaux des TNO demeurent à jamais propres, abondantes et productives.
Les documents intitulés La voix du Nord, les eaux du Nord : La stratégie de gestion des eaux des TNO (la Stratégie), Stratégie sur la gestion des eaux des TNO : plan d’action 2016 à 2020 (Plan d’action 2016-2020) et Stratégie sur la gestion des eaux des TNO : plan d’action 2011 à 2015 (Plan d’action 2011-2015) ont été élaborés par des partenaires du secteur de l’eau afin de créer une approche de collaboration et de partenariat visant à améliorer et promouvoir la gestion des eaux à tous les niveaux aux TNO.
La Stratégie promeut l’action sans toutefois empiéter sur les droits ancestraux reconnus ou revendiqués, les droits issus de traités et les ententes sur les terres, les ressources et l’autonomie gouvernementale. En cas de divergence, ceux-ci ont préséance sur la Stratégie.
Tout comme le Plan d’action 2011-2015, le Plan d’action 2016-2020 recense les partenaires responsables et les partenaires de soutien en matière de gestion des eaux ainsi que les clés de la réussite et les mesures de suivi connexes, et établit un échéancier. On y trouve également des indicateurs de rendement qui servent à évaluer l’efficacité de la mise en œuvre.
Le Plan d’action sera continuellement réévalué pour que sa mise en œuvre s’inscrive toujours dans les visées de la Stratégie. En outre, un suivi des avancées sera publié à intervalle régulier.